Ecrire : inspiration, expiration
Nous sommes formatés pour réfléchir avant d'écrire,
ce qui est une bonne chose.
Mais ce formatage ne doit pas nous faire oublier
que nous sommes aussi capables d'écrire "par plaisir",
et sans enjeu ni contrainte de communication.
En effet, toute communication repose sur un enjeu de communiquer.
Cet enjeu est tres souvent social.
Le style de la comunication écrite et orale, et son ton, traduisent dans leur contexte,
un sens psychologique souvent différent du sens littéral, qu'il faut décoder.
Nous le faisons tous de façon naturelle et automatique.
La technique reliant la psychologie individuelle
à la communication en société
s'appelle l'analyse transactionnelle.
Et nous somme tous obligés de coder notre message.
L'écriture ne doit pas toujours être associée à une réflexion.
Un laisser aller un "laisser écrire" est une porte ouverte à ces phrases
qui viennent parfois, de nulle part, toute faites!
Effacer un moment son cadre de référence,
redevenir enfant pour un bref moment.
Ne pas savoir tracer une frontière nette
entre l'imaginaire et le réel, mais oser écrire.
c'est aussi savoir faire de notre folie, un charme.
Car il est devenu socialement
communicable,
visible,
reconnu
et même valorisant.
Et il est devenu individuellement,
la forme précise d'un sentiment jusque là
inhibant,
invisible,
méconnu,
culpabilisant
Pourquoi s'en priver, pourquoi le garder pour soi?
Si vous avez lus ces lignes jusuqe là c'est que ce sujet vous intéresse.
Merci à Nadège
qui m'a permis de proposer ici
de prendre vos ajouts, remarques, questions.
Merci de votre participation.